l'Antiquité

• La première trace de prothèse daterait de 710 à 950 av. J.-C., c'est-à-dire sous l'Antiquité. En effet la prothèse d'orteil montré ci-contre, à été retrouvé en Égypte. Cette prothèse est faite de bois et de lanières de cuir. Mais les Égyptiens ne sont pas les seules à laisser des traces des premières prothèses. En effet, Hérodote raconte l'histoire d'un homme qui, pour échapper aux Spartiates, s'amputa la jambe et se fit une jambe de bois dans Calliope livre IX. 

Le Moyen-Âge

• Au Moyen-Âge, les prothèses n'ont plus qu'un seul but fonctionnel, abandonnant le côté estéthique pour les plus démunis, tels les figures comptemporaines des pirates, avec leur jambe de bois et leur crochet. Les Chevaliers eux, utilisaient ces prothèses lors des batailles, leur permettant de rester en équilibre sur leurs chevaux, sans avoir a compenser. Mais l'opération pour fixer cette prothèse était douloureuse, comme le montre enluminure ci-contre. En effet, à l'époque aucune mesure d'hygiène n'était prise, ce qui signifie que les risques d'infections étaient présents, sans parler de la douleur du patient lorsque le chirurgien lui coupait le membre sans anesthésie pour se faire ajouter une prothèse. 

La Renaissance marque le siècle de nombreux progrès scientifiques, notamment en médecine et en chirurgie. Un homme, Ambrois Paré, premier chirurgien du Roi Henri III de France, fut l'homme révolutionnaire de la prothèse, en effet, en tant que chirurgien des armées, il met au point de nouveaux instruments et de nouvelles manipulations chirurgicales, tels que la ligature des artères, qui consiste à former un lien autour de vaisseaux sanguins, stoppant ainsi une hémorragie lors d'une intervention chirurgicale et qui est donc une amélioration de la technique de cautérisation. Ambroise Paré mets au point en 1575 une jambe artificielle à partir d'une jambe de bois, et crée aussi la "main savante", une main qui prend en compte les mécanismes de fonctionnement de la main et intègre aussi une notion d'esthétique pour la première fois dans l'histoire de la prothèse.

La Première Guerre Mondiale tue énormément de personnes, et laisse plus de 3 millions de blessés, dont 300 milles amputés qui au retour de la guerre se retrouvent dans l'impossibilité de retrouver une vie normale, à cause de leurs blessures. Les prothésistes de l'époques se retrouvent submergés par l'affluences de tous ces vétérans de guerre. Les progrès scientifiques de l'époque permettent de développer de nouveaux matériaux plus léger et moins cher. Cette guerre permit une avancée importante dans l'histoire de la prothèse. Mais lors de la Seconde Guerre Mondiale, le drame recommence. Les scientifiques Anglais mettent au point le Duralumin, un alliage d'aluminium, de zinc et de cuivre, résistant et léger pour la conception de nouvelles prothèses.            Dès les premières apparitions de l'électronique, les prothèses ne céssèrent de s'améliorer, et continue de devenir de plus en plus sophistiqués et maniables, se rapprochant du plus possible du membre humain.